cheminement scolaire

Trucs pour aider l'enfant dans son cheminement scolaire
 

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Que faire pour sensibiliser le jeune à l'importance de la culture?
Voyager avec son enfant, l'amener visiter un musée, avoir à la maison des ouvrages de référence (dictionnaires et encyclopédies). Bref, des instruments d'initiation à la culture.
Sélectionner des émissions culturelles qui passent à la télévision et en faire le visionnement en famille. Les parents qui lisent et regardent des émissions culturelles prêchent par l'exemple.
 
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Ce qu'il faut éviter
Éviter de dévaloriser l'aspect culturel de la formation des enfants au profit de ce qui rapporte de l'argent. On peut posséder les deux.
Éviter de ne valoriser que les matières de classe qui sont des préalables pour accéder à une autre formation au détriment de matières comme l'histoire, la géographie, la littérature, etc. Exemple : ne pas valoriser que les mathématiques et les sciences.

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Que faire face à un jeune qui quitte l'école?
Reconnaître le décrochage scolaire comme une étape qui peut s'avérer positive dans le cheminement de l'enfant.
Exiger que le jeune vive au rythme de la famille: qu'il se couche à une heure raisonnable et se lève le matin pour aller chercher du travail.
L'aider à trouver un emploi et ainsi l'amener à réaliser les exigences réelles du marché du travail car une expérience sur le marché du travail peut le motiver à réintégrer l'école.
Lui suggérer de demander de l'aide à un organisme pour jeune décrocheur (consultez l'école pour connaître les ressources près de chez vous).
Lui permettre de réintégrer l'école s'il le décide à la suite de son expérience comme travailleur.
Ce qu'il faut éviter
Ne pas tolérer que le jeune décrocheur demeure oisif et qu'il inverse le jour et la nuit.
Éviter de le jeter à la rue parce qu'il refuse d'aller à l'école.
 
 
Que faire devant la résistance d'un jeune à étudier?
Continuer à chercher des éléments de motivation à l'étude.
Vérifier si le jeune a un rêve d'avenir. S'il y a lieu, l'aider à en découvrir un. Au besoin, consulter un intervenant de l'école.
Continuer d'encadrer l'enfant et de lui rappeler ses obligations malgré sa résistance. Même s'ils le nient, les enfants ont toujours besoin de leurs parents. Leur révolte apparente est souvent la façon qu'ils utilisent pour dire qu'ils sont fatigués, anxieux, désemparés, etc.
Devant un refus catégorique d'étudier, rappeler au jeune les conséquences possibles de son choix: échec, décrochage scolaire et entrée sur le marché du travail sans préparation.
Ce qu'il faut éviter
Éviter d'abandonner la partie trop facilement, car au fond d'eux-mêmes, les enfants apprécient la persévérance des parents, même lorsqu'ils la contestent.
Éviter que l'argument d'autorité (punitions, etc.) soit le seul présenté au jeune pour l'inciter à étudier.
Devant une résistance qui semble invincible, éviter de compromettre la paix de toute la famille.
Que faire devant un jeune qui veut occuper un emploi
 
rémunéré après l'école?
Discuter avec lui des inconvénients au sujet du travail rémunéré après l'école.
Amener le jeune à discerner ce qui est le plus important pour lui car la décision lui appartient.
Suggérer au jeune de négocier son horaire de travail avec son patron afin de lui permettre de consacrer plus de temps à l'étude.
Au besoin, augmenter l'argent de poche si cela favorise vraiment l'étude.
Ce qu'il faut éviter
Éviter de forcer le jeune à occuper un emploi rémunéré après l'école, à moins d'une nécessité. Les études en souffrent toujours.
Éviter de forcer le jeune à quitter un emploi rémunéré contre son gré. Dans une telle situation, l'étude n'augmentera probablement pas.
Que faire pour redonner espoir au jeune qui fait face à l'échec?
Explorer avec lui les circonstances qui entourent l'échec:
La somme de travail fournie était-elle suffisante?
La méthode d'étude utilisée était-elle efficace?
Tous les travaux scolaires ont-ils été remis?
L'absence à un examen a-t-elle entraîné la note «0»?
Un manque d'information dû à une ou des absences en classe a-t-il contribué à l'échec?
Encourager le jeune à utiliser tous les moyens proposés pour reprendre confiance en lui.
Valoriser le moindre petit succès contribue souvent à lui faire prendre conscience de ses talents; valoriser non seulement les petits succès scolaires, mais aussi tout ce que le jeune peut réussir, incluant même les travaux manuels.
Ce qu'il faut éviter
Éviter de faire passer l'échec sur le compte de l'incapacité du jeune.
Éviter d'humilier le jeune à cause de faibles résultats scolaires.
Que faire face à la déprime
Être attentif aux symptômes de déprime du jeune. Si deux ou trois symptômes se manifestent en même temps, ne pas hésiter à consulter un spécialiste.
S'il s'agit d'une déprime passagère liée à l'échec scolaire, indiquer au jeune des moyens de se sortir de son échec.
Encourager l'enfant à rencontrer des intervenants de l'école pour en discuter.
 
 
Ce qu'il faut éviter
Éviter de prendre à la légère les demandes d'aide du jeune. Des sautes d'humeur sont quelquefois un message.
Lorsque le jeune accepte de parler de ses problèmes, éviter de répondre que ce n'est pas important, que ça va passer.
Que faire face à un jeune qui veut décrocher de l'école?
Tout d'abord s'informer des raisons qui le poussent à agir ainsi.
S'il s'agit d'une réaction à l'échec, l'encourager à se reprendre et surtout lui suggérer des moyens de le faire.
Aider le jeune à prendre conscience de ses talents.
Si la raison qui le motive est le désir de gagner immédiatement de l'argent, l'amener à réfléchir sur les avantages et les inconvénients d'un tel choix.
Consulter un intervenant de l'école et demander de l'aide.
Si, après consultation, le décrochage du jeune semble inévitable, explorer avec lui et l'intervenant scolaire les avenues possibles à court, moyen ou long terme dont la possibilité d'un retour éventuel.
Ce qu'il faut éviter
Éviter d'accepter que le jeune décroche sans avoir d'abord tenté de trouver une solution.
Éviter de prendre des décisions sous le coup de l'émotion.
Que faire pour éviter que le jeune sèche ses cours?
S'informer régulièrement des activités de son enfant à l'école.
En cas de doute sur sa présence assidue, téléphoner à l'école.
Participer aux rencontres parents/maîtres.
Apprendre à bien lire le bulletin scolaire car les absences y sont indiquées.
Trouver des éléments de motivation qui stimulent l'enfant à fréquenter l'école assidûment.
Ce qu'il faut éviter
Éviter de signer des motivations d'absences injustifiées en pensant protéger l'enfant, car c'est l'encourager à manquer l'école.
Éviter de se décharger de ses responsabilités sur l'école.
Si l'enfant sèche des cours, éviter de fermer les yeux sur l'événement comme s'il s'agissait d'un fait banal car une absence en entraîne souvent d'autres.
Éviter que la seule motivation du jeune soit l'obligation de fréquenter l'école.
Que faire pour inciter le jeune à prendre des notes en classe?
Veiller à ce que le jeune possède tout le matériel nécessaire pour aller en classe : cahiers, crayons, règle, etc.
Lui rappeler à l'occasion comment prendre des notes.
Lui demander de temps à autre de prendre connaissance de ses notes de cours.
Le récompenser pour ses efforts en classe.
Ce qu'il faut éviter
Éviter de croire qu'il n'y a pas de notes à prendre.
Éviter d'être indifférent aux travaux accomplis en classe.
Ne pas admettre que le jeune fasse à la maison ce qu'il aurait pu faire en classe car ce peut être une façon d'encourager le laisser-aller et l'indiscipline en classe.
Que faire pour favoriser l'attention en classe?
Encourager le jeune à faire de l'exercice physique car c'est un anti-stress, un bon moyen de se détendre et d'être plus attentif.
Veiller à ce qu'il dorme suffisamment afin d'être bien éveillé en classe.
L'inciter à déjeuner avant de partir pour l'école car la faim nuit à l'attention en classe.
Ce qu'il faut éviter
Ne pas encourager le «grignotage» avant les repas car cela enlève l'appétit.
Éviter que le jeune remplace les repas de famille, tel le souper, par du «grignotage».
Éviter que le jeune se couche à des heures tardives la veille des jours de classe.
Que faire pour inciter le jeune à être attentif en classe?
S'informer de temps en temps de ce qui est enseigné en classe et encourager le jeune à prendre des notes.
Ne pas excuser l'indiscipline en classe, car en plus d'être nuisible à celui qui la cause, elle dérange d'autres élèves.
Porter attention aux remarques inscrites sur le bulletin.
Ce qu'il faut éviter
Éviter le plus possible que l'enfant s'absente des cours car le manque d'information conduit au désintéressement qui engendre à son tour le manque d'attention.
Éviter de croire que le professeur n'a pas dispensé de matière.
Que faire pour favoriser la mémorisation?
Encourager le jeune à se faire des résumés, car il est plus facile de mémoriser un résumé qu'un chapitre entier.
Inciter le jeune à relire souvent ses résumés afin de favoriser la mémorisation à long terme.
Veiller à ce que l'étude se fasse dans une atmosphère propice à la mémorisation.
Ce qu'il faut éviter
Éviter que le jeune étudie dans le bruit et soit continuellement dérangé par des enfants plus jeunes.
Ne pas permettre que l'enfant étudie en écoutant de la musique ou en regardant la télévision.
 
Que faire pour aider le jeune à acquérir une méthode d'étude en mathématiques?
Aider l'enfant à prendre conscience que les mathématiques comportent des notions, des définitions, des formules et d'autres éléments à retenir qui nécessitent de l'étude et l'amener ainsi à réaliser que les mathématiques s'étudient aussi.
Inciter le jeune à avoir un cahier dans lequel il inscrit les éléments à mémoriser et l'encourager à le relire souvent.
Insister pour que les devoirs de mathématiques soient faits même s'ils comportent des difficultés, car le jeune apprend, par les devoirs, à reconnaître ses erreurs et à les corriger.
Ce qu'il faut éviter
Ne jamais excuser un échec en mathématiques en disant que ce n'est pas la faute du jeune, qu'il n'est pas doué pour les mathématiques.
Éviter d'entretenir le mythe de la «bosse des mathématiques» car ainsi le jeune croit qu'il faut un don spécial pour réussir en mathématiques.
 
Que faire pour encourager le jeune à persévérer dans l'étude quotidienne?
Rappeler au jeune que cette méthode est efficace pour éliminer les échecs et augmenter les notes en général.
Être attentif aux succès, même petits, remportés grâce à l'étude quotidienne et les valoriser.
Tenter de découvrir ce qui ferait le plus plaisir à l'enfant et récompenser ses efforts dans le but de l'encourager à persévérer dans l'étude.
Ce qu'il faut éviter
Éviter de croire qu'il n'y a rien à étudier quand un examen n'est pas annoncé.
Éviter d'être indifférent aux efforts du jeune et de croire qu'il est assez grand pour se débrouiller tout seul.
Éviter de maugréer lorsque les résultats positifs ne se manifestent pas au rythme souhaité.
Que faire pour aider le jeune à adopter un horaire d'étude?
Tout d'abord, l'aider à dresser son horaire d'étude.
Respecter l'horaire d'étude que s'est fixé le jeune.
Dans le but d'augmenter la capacité de concentration de l'enfant, l'inciter à faire une pause après 45 minutes d'études s'il désire prolonger son étude au-delà des 75 minutes. Pendant cette pause, lui suggérer de se lever de sa chaise et de faire quelques exercices physiques afin de se délasser.
Ce qu'il faut éviter
Éviter d'exiger que l'enfant étudie pendant plus d'une heure ou lorsqu'il est fatigué et incapable de se concentrer.
Que faire dans le cas d'un jeune qui n'étudie pas?
D'abord, s'informer des motifs qui empêchent celui-ci d'étudier.
Ensuite, lui apporter de l'aide en lui fournissant une méthode d'étude et une façon de gérer son temps d'étude à la maison.
S'informer auprès de l'école pour connaître la personne-ressource dans ce domaine et conseiller à l'enfant d'aller la consulter.
Ce qu'il faut éviter
Éviter d'interpréter hâtivement le désarroi et le manque d'organisation de l'enfant comme étant de la paresse.
Éviter de disputer le jeune et de le punir lorsque ce dont il a véritablement besoin est de l'aide.
Éviter d'imposer un horaire d'étude à l'enfant sans tenir compte de ses autres activités.
Éviter de considérer l'étude et les devoirs comme l'unique occupation du jeune après l'école sans tenir compte de son besoin de poursuivre des activités sociales et sportives.
 
Que faire pour que le jeune étudie?
Inciter le jeune à l'étude en s'enquérant si des devoirs doivent être faits et si des leçons doivent être apprises.
Superviser l'enfant, c'est-à-dire s'assurer que l'étude et les devoirs ont bien été faits.
Négocier le consentement du jeune à consacrer un nombre précis d'heures à l'étude et aux travaux scolaires en échange de certaines permissions, de privilèges ou de toute autre récompense de la part des parents; noter le contenu de l'entente sur une feuille blanche portant la signature des parents et celle de l'enfant.
Garder à l'esprit que cette négociation entraîne souvent une hausse des résultats scolaires qu'il est important de valoriser.
Se souvenir que la valorisation des efforts prime sur les résultats scolaires, car les résultats ne sont pas nécessairement proportionnels à l'effort accompli.
Ce qu'il faut éviter
En cas de non-respect de l'entente de la part du jeune, éviter de retirer plus de privilèges que l'entente n'en prévoit.
Éviter de toucher aux privilèges de l'entente en représailles pour quelque chose d'autre.
Éviter les punitions qui dépassent les limites de l'entendement. Par exemple, ne pas menacer un jeune de 16 ans de lui «défendre de voir sa copine».
Que faire pour aider le jeune à découvrir son rêve d'avenir?
Prévoir des moments pour discuter de carrières en famille. Au souper, par exemple, où chacun est de retour au foyer sans être pressé de repartir.
Amorcer le dialogue sur ce sujet par une nouvelle qui peut être la remise des diplômes, le premier emploi ou la nomination d'une personne connue de la famille, la création de nouveaux emplois dans un domaine précis, une fermeture d'usine, etc.
S'enquérir auprès du jeune s'il y a un métier ou une profession qu'il aimerait exercer après ses études. Une réponse affirmative permettra d'être à l'affût de toute information concernant la profession ou le métier que le jeune envisage d'exercer plus tard; une réponse indécise permettra d'explorer avec le jeune diverses sources d'information telles que le professeur d'éducation au choix de carrière, le conseiller en orientation et le centre d'information scolaire et professionnelle de l'école.
Ce qu'il faut éviter
Éviter d'orienter le choix de carrière de l'enfant en fonction de critères personnels qui ne respectent ni les goûts ni les aptitudes du jeune. Par exemple, dévaloriser certains métiers sous prétexte qu'ils ne sont pas assez rémunérateurs, ou encore suggérer le métier ou la